Homme strasbourgeois condamné à six mois de prison ferme pour avoir maltraité son chat en pleine rue

Au cours de ce mois d’avril, un individu stationné paisiblement dans une artère de notre belle cité strasbourgeoise, fut pris de court en train d’asséner de violents coups à une pauvre créature malheureusement piégée, totalement impuissante dans ce sac le confinant. Fort heureusement, la justice imposa à cet individu, âgé de 43 printemps, une sentence des plus méritées : neuf longs mois de privation de liberté, dont six mois ferme. Cette fermeté sans faille ne fait que souligner l’horreur de son acte barbare et nous laisse à espérer que de tels comportements ne resteront pas impunis.

L’homme condamné à six mois de prison ferme pour avoir piétiné son chat en pleine rue

Un homme de 43 ans, de nationalité arménienne, a été condamné à six mois de prison ferme par le tribunal de Strasbourg. Il comparaissait pour sévices graves et actes de cruauté envers des animaux de compagnie, après avoir piétiné sa chatte, Louna. Les faits se sont déroulés en avril dernier dans le quartier du Neuhof.

Le prévenu, qui était inconnu de la justice jusqu’à présent, a été arrêté en flagrant délit en train de blesser son animal, enfermé dans un sac. Une bénévole de la SPA a témoigné de la scène et a réussi à stopper le suspect avant d’appeler la police. Lors de sa garde à vue, l’homme a avoué avoir donné un seul coup de pied à l’animal, affirmant que celui-ci l’avait agressé en le mordant. Il prétendait vouloir simplement abandonner le chat dans un parc.

Six mois de prison ferme et interdiction de détenir un animal de compagnie

Malgré les déclarations du prévenu, les constatations vétérinaires et les témoignages ne confirmaient pas ses propos. La chatte avait en effet perdu un œil suite à ces sévices et avait frôlé la mort. Suite à l’audience au tribunal, l’homme a été condamné à neuf mois de prison, dont six mois ferme. Il n’a cependant pas été incarcéré immédiatement.

En plus de sa peine de prison, le prévenu se voit interdire la détention d’un animal de compagnie. Il devra également verser plusieurs centaines d’euros à cinq associations qui se sont constituées partie civile, dont la SPA de Strasbourg. Quant à la chatte, renommée Esperanza, elle se trouve désormais en famille d’accueil et se rétablit progressivement.

source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA