Au sein de Saint-Quentin-en-Yvelines, le vélodrome national aura la fonction d’accueillir les compétitions de cyclisme sur piste pendant les Jeux Olympiques de Paris en 2024. C’est dans ce lieu que Théo Curin a eu l’occasion de rencontrer Grégory Baugé.
Comme chaque semaine, nous examinons les préparatifs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 avec Théo Curin, vice-champion du monde de para-natation. Cette semaine, nous nous rendons au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines pour rencontrer Grégory Baugé, l’entraîneur de l’équipe de France de cyclisme sur piste. Cet athlète, qui a été quatre fois champion du monde et trois fois vice-champion olympique, considère cet anneau comme sa deuxième maison, et a maintenant pris les commandes de l’équipe nationale.
« J’ai obtenu mon diplôme d’entraîneur dès le début de ma carrière, car cela m’a toujours intéressé », explique Grégory. « J’ai aussi voulu, vers la fin de ma carrière, donner aux athlètes qui vont participer aux Jeux de Paris 2024. Ici, à Saint-Quentin, il y aura une quinzaine d’épreuves lors de la dernière semaine des Jeux, ce sera magnifique à voir. »
Les athlètes français trouvent un réel avantage à s’entraîner quotidiennement au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. « On connaît chaque centimètre, chaque millimètre de la piste », souligne Grégory. « D’autant plus que notre sport évolue chaque année. Tout devient de plus en plus précis. Il est donc important d’être sur le lieu de la compétition. »
Une semaine typique pour les athlètes comprend des entraînements deux fois par jour, avec de la musculation, de la piste, de la route. En tout, chacun travaille entre 20 et 22 heures par semaine. Parmi les espoirs de médaille figurent Mathilde Gros et Sébastien Vigier. Il reste encore beaucoup à faire avant les Jeux, notamment avec un psychologue pour la préparation mentale et, bien sûr, sur le plan physique. Le groupe est assez jeune et les athlètes commencent progressivement à prendre conscience de l’importance de l’enjeu.