Israël et le Hamas à Gaza, l’Egypte avait annoncé mercredi soir que la trêve se prolongerait à nouveau de 5 jours et prendrait fin mardi prochain à minuit.
Des violations entreprises par les deux camps
Après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu annoncé par l’Egypte le mercredi 13 août, Israël a mené dans la nuit de mercredi à jeudi des raids sur la bande de Gaza en réponse aux tirs de roquette lancé par le Hamas. Ces violations des deux côtés de la trêve convenue au dernier moment mettent en péril toutes négociations en cours entre les palestiniens et les israéliens, sous la médiation égyptienne. Si aucun accord n’a encore été trouvé pour le maintien de la paix, les palestiniens font savoir que la levée du blocus demeure la condition principale d’un cessez-le-feu durable de leur part. En effet, interrogé par une chaîne de télévision, Ismaïl Haniyeh, le dirigeant du Hamas à Gaza déclare que « Il n’y aura pas de cessez-le-feu sans levée du blocus » étant donné que les « sacrifices de notre peuple nous interdisent de brader nos exigences». Israël, de son côté, considère qu’une démilitarisation de Gaza serait nécessaire, une demande que les palestiniens continuent d’ignorer.
Un sursis proposé par les égyptiens
En charge de la médiation, les égyptiens ne ménagent pas leurs efforts pour trouver un terrain d’entente entre Israël et le Hamas. Et selon un document consulté par l’AFP, ils proposent de mettre en place un sursis qui consiste en de nouvelles discussions pendant un mois, après l’obtention d’une trêve permanente. Les principaux points du blocage seront alors abordés, dont l’ouverture d’un port et d’un aéroport ainsi que la restitution des corps de soldats israéliens tués contre la libération de prisonniers palestiniens. Ce document serait également en faveur d’un rétrécissement graduel de la zone tampon qui se trouve le long de la frontière de la bande de Gaza et d’Israël.