Suite aux tragiques événements de cette semaine à Nîmes, où deux fusillades ont coûté la vie à plusieurs personnes dans le quartier Pissevin, la ville est en état de choc. Les habitants ont ressenti le besoin de se réunir pour honorer les victimes et reprendre possession des lieux qui ont été le théâtre de ces drames. Ce samedi 26 août, ils ont organisé un concert émouvant suivi d’une marche blanche qui a rassemblé des centaines de personnes. La ville a ainsi pu exprimer sa solidarité envers les familles touchées par ces actes de violence, et rappeler que la communauté nîmoise est unie face à l’adversité. Ces événements tragiques n’ont pas entaché l’esprit de résilience de la ville et de ses habitants, bien au contraire, ils ont renforcé leur attachement à leur communauté et l’importance de prendre soin les uns des autres.
Deux fusillades mortelles à Nîmes
La semaine dernière, deux fusillades ont eu lieu dans le quartier Pissevin de Nîmes, faisant deux morts : un enfant de 10 ans et un jeune homme de 18 ans. Ces meurtres ont été perpétrés dans un contexte de narcobanditisme. Afin de rendre hommage aux victimes et de montrer que les habitants ne se laissent pas intimidés par la violence, un concert et une marche blanche ont été organisés samedi.
Réappropriation du quartier par la culture
Le concert organisé à la demande de la Préfecture avait pour objectif de fédérer la culture du quartier et de rouvrir la médiathèque Marc Bernard qui avait été fermée après l’agression d’un journaliste de M6. L’association Stand’Hop, à l’origine de l’événement, souhaitait transmettre un message de paix, d’amour, d’unité et de divertissement à travers ce rassemblement.
Des manifestations de soutien populaires malgré la guerre des gangs
La marche blanche organisée après le concert a été l’occasion pour la communauté comorienne, proche de la famille de l’enfant tué, de rendre hommage aux victimes des fusillades. Le quartier Pissevin est l’un des plus pauvres et des plus touchés par la violence à Nîmes. Malgré les manifestations de soutien populaires, la guerre des gangs entre trafiquants de drogue semble continuer. La CRS 8 et des policiers du RAID ont été déployés sur place pour faire face à cette situation.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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