La polémique ne cesse d’enfler depuis que trois ministres ont pris la parole pour s’opposer à la décision prise par Laurent Wauquiez ; celle de cesser le financement de la région auprès de France Rénov’ dès 2024. Cette organisation a pourtant de l’importance car elle conseille les citoyens dans leurs démarches de transition énergétique en matière de rénovation de l’habitat. Malgré les critiques, le président du Conseil régional d’Auvergne Rhône-Alpes ne cède pas et affirme sa position avec ténacité. En effet, il tente de justifier sa décision controversée en mettant en avant le fait que cela permettrait la sauvegarde de ressources financières qui pourraient alors être redirigées vers d’autres projets d’importance capitale pour la région.
Des ministres mécontents
Trois ministres, Christophe Béchu, Agnès Pannier-Runacher et Patrice Vergriete, ont exprimé leur mécontentement envers Laurent Wauquiez, le président du Conseil Régional d’Auvergne Rhône-Alpes, qui prévoit de retirer à partir de 2024 le financement du service public de rénovation de l’habitat, France Rénov’, dont l’objectif est de conseiller et orienter les particuliers dans la transition énergétique de leur logement. Les ministres demandent à Laurent Wauquiez d’examiner les marges de manœuvre pour maintenir les 3 millions d’euros que la région s’était engagée à apporter en 2024, sans quoi 300 emplois seraient menacés.
France Rénov’ : un service public crucial
France Rénov’ est un service public de rénovation de l’habitat visant à conseiller et orienter les particuliers dans la rénovation énergétique de leur logement. Cofinancé par l’État, des agences publiques comme l’ADEME, et les collectivités, dont les régions, France Rénov’ est crucial pour atteindre les objectifs climatiques de la France.
Des dépenses administratives jugées inutiles
En réponse aux accusations des ministres, Laurent Wauquiez défend sa décision de retirer le financement de France Rénov’, en soulignant que ce dispositif relève de l’État et non de la Région. Il insiste sur le fait que la Région privilégie les « actions concrètes » en matière environnementale et que le financement de dépenses administratives ne permettra pas d’atteindre les objectifs communs. Il cite en exemple le plan de sobriété énergétique adopté pour les lycées à hauteur de 80 millions d’euros.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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