Bien que le titre mondial ait déjà trouvé son propriétaire et que le succès apparaisse souvent comme une certitude, les deux ultimes Grand Prix de l’année peuvent modifier le sort de quelques équipes pour le prochain tour de piste annuel.
La fin de saison de Formule 1 apporte encore son lot d’enjeux
Malgré le fait que Max Verstappen ait déjà remporté le titre de pilote, et que son coéquipier Sergio Perez devrait terminer en deuxième place, la fin de saison de Formule 1 apporte toujours son lot de suspense, notamment pour les constructeurs. En effet, deux Grands Prix restent à courir, à Las Vegas le 19 novembre puis à Abu Dhabi le 26 novembre, et ces derniers vont déterminer l’ordre du classement final des constructeurs. Celui-ci est crucial car il joue un rôle déterminant dans la conception des voitures pour les saisons futures.
La répartition des revenus de Formule 1 dépend du classement des constructeurs
La répartition des revenus générés par la Formule 1 est en partie gouvernée par le classement final des constructeurs. Bien que les détails exacts soient détenus dans les Accords Concorde, qui restent notoirement opaques et confidentiels, selon l’ancien chef de Renault, Cyril Abiteboul, les différences peuvent se chiffrer en millions, voire plus de 10 millions, en fonction de la place finale. Le classement est donc loin d’être sans importance. Actuellement, de nombreuses places restent à jouer, avec de petites marges séparant les concurrents. Ce qui suscite une grande émotion lors des dernières courses, comme en témoignent les réactions des stand d’AlphaTauri face aux performances de leurs pilotes.
Le classement a aussi un impact sur le développement de la voiture
En plus de son impact sur les revenus, le classement a aussi des effets notables sur le futur développement de la voiture. Pour les petites équipes en particulier, chaque point supplémentaire peut avoir une conséquence significative sur leur budget de développement pour la saison prochaine. Des restrictions sont également mises en place sur l’utilisation de la soufflerie en fonction du positionnement en fin de saison, avec moins d’heures attribuées à ceux qui sont mieux classés pour donner une chance à ceux qui sont en bas. Cependant, cette régulation ne semble pas freiner certaines équipes telles que Red Bull, qui demeure très performante d’un point de vue aérodynamique.
source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA
