Depuis l’entame de l’année, l’Italie, l’Angleterre et aussi la France ont fait face à de multiples cas, mis au jour.
Suspension de Nicolo Fagioli pour paris sportifs illégaux
En octobre dernier, Nicolo Fagioli, milieu de terrain de la Juventus Turin, a révélé devant le tribunal son addiction aux paris sportifs. Il a été suspendu pendant sept mois par l’Italian Football Federation pour cette maladie appelée ludomanie. Ses dettes de jeu colossales, qui ont débuté à 250 000 euros en septembre 2022 avant d’atteindre plus de 2,7 millions d’euros, ont provoqué l’obligation d’un passage aux aveux. Ivan Toney, attaquant de Brentford, a également confessé sa dépendance, suggérant que la gestion de sommes importantes à un jeune âge peut conduire à une approche erronée de l’argent.
L’influence de l’entourage et la domination de la publicité
Le football, avec 56% des paris sportifs effectués en France en 2022, attire le plus les paris sportifs. Les joueurs professionnels peuvent être tentés de parier en raison de leurs connaissances du sport.
L’entourage joue aussi un rôle dans ce phénomène d’addiction, surtout chez les jeunes. Nicolo Fagioli, par exemple, a suivi les traces de son compatriote Sandro Tonali. Les publicités omniprésentes pour les paris sportifs sur les réseaux sociaux et à la télévision exercent une pression supplémentaire. En 2022, les opérateurs de jeux en ligne ont dépensé 485 millions d’euros en marketing, une hausse de 7% par rapport à l’année précédente.
Jeunes joueurs de football ciblés
Les profils typiques des parieurs – des hommes de moins de 35 ans – correspondent à ceux de la majorité des footballeurs professionnels. Ils portent souvent des noms de plateformes de paris en ligne sur leurs maillots et sont parfois sollicités pour les promouvoir, malgré l’interdiction de parier.
La Fédération Addiction souligne le préjudice pour les jeunes footballeurs. « Les publicités sont souvent portées par leurs collègues, des personnes auxquelles ils peuvent s’identifier », déclare Jean-Michel Delile, président de la Fédération. « Ils ont utilisé cette image pour attirer des jeunes vulnérables. »
En réponse à ce problème, l’Autorité nationale du jeu (ANJ) a déclaré à franceinfo: sport que plus de 1 000 personnes affiliées au sport, dont des sportifs, des arbitres et des procureurs sont sensibilisées chaque année en France. Ce chiffre devrait être porté à 100 000 en prévision des Jeux Olympiques de 2024.
source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA