Licenciée le 11 janvier par la FFF et ayant subi un infarctus le même jour, l’ancienne directrice générale aborde, mardi, dans L’Equipe entre autres, les déclarations faites à son sujet.
« J’avais peur de mourir ». Le 11 janvier dernier, Florence Hardouin a été mise à pied de la Fédération française de football (FFF), et son cœur a été éprouvé suite à « ce choc émotionnel fort ». Elle a subi un infarctus. Quatre mois plus tard, l’ex-directrice générale de la FFF parle pour la première fois de cette expérience et se défend dans les colonnes du journal L’Equipe, le mardi 16 mai.
Depuis son licenciement, elle a saisi les prud’hommes et porté plainte pour harcèlement moral et sexuel dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte contre son ancien président, Noël Le Graët. Elle n’a pas voulu commenter cette dernière affaire pour « laisser la justice faire son travail », mais elle affirme avoir subi des comportements inappropriés et des remarques déplacées. « J’aurais dû avoir le courage de le dire plus ouvertement ou de le dénoncer. Mais on a peur de dénoncer de telles choses parce qu’on tient aussi à son poste », déplore-t-elle dans le quotidien.
Florence Hardouin dénonce des propos « mensongers »
Elle a également voulu se défendre contre les nombreuses déclarations à son encontre qu’elle considère comme mensongères et souhaite « rétablir la vérité ». « On a dit que j’étais un monstre, c’est vrai que je suis exigeante. Je peux être cash et directe », explique-t-elle. « J’ai des défauts comme tout le monde, mais franchement, je ne suis pas le monstre que l’on a pu décrire. »
Elle réfute également les accusations de misogynie et d’homophobie avancées par des employées licenciées lors du plan social qu’elle a mis en place en 2021. « J’ai œuvré pour beaucoup de choses à la fédération concernant les femmes. D’abord, sur l’égalité des salaires. Faire les ajustements nécessaires, c’est important. Pousser des femmes à de grandes responsabilités également », se défend-elle, choquée également par les accusations d’homophobie.