Femme découverte transformant un rottweiler dépecé en tapis : trafic d’animaux révélé

Il s’agit d’une organisation qui a contribué à révéler ce commerce illégal d’animaux. Une femme dans la quarantaine, son partenaire et leur découpeur sont suspectés d’avoir dépecé des carcasses d’animaux puis de les avoir entreposées dans une demeure située à La Jard, en Charente-Maritime.

C’est une organisation qui a levé le voile sur ce commerce d’animaux. Une femme dans la quarantaine, son conjoint et leur fossoyeur sont soupçonnés d’avoir dépecé des animaux morts avant de les entreposer dans une demeure de La Jard, en Charente-Maritime.

Les carcasses étaient proposées à la vente sur les réseaux sociaux. «Je soumets à votre considération un crâne de poney et un crâne de cheval».

Dans un logement de Charente-Maritime, dans la localité de La Jard, des dizaines d’animaux décédés étaient entreposés, puis mis en vente sur une page Facebook.

Derrière cette page se trouve un trio présumé coupable : une femme d’une quarantaine d’années, son partenaire et leur fossoyeur.

«C’est répugnant, c’est choquant, jamais je n’aurais pensé qu’il pouvait se passer ce genre de choses juste derrière chez moi», confie une voisine.

Infiltration d’une association dans un groupe Facebook

Les agissements du trio ont été révélés en février 2022 grâce à l’association «Extrême sauvetage». L’une des membres a infiltré le groupe Facebook où les annonces étaient publiées.

«Ce jour-là, une bénévole de l’association a vu une publication où l’on pouvait voir qu’une femme s’amusait à dépecer un rottweiler pour en faire un tapis», explique le président de l’association «Extrême sauvetage».

Matthieu, président de l’association «Extrême Sauvetage», déclare : « C’est un dossier qui nous a marqués et nous marquera pour toujours. On est régulièrement confrontés à de la maltraitance en tout genre, mais là, ce sont des dépouilles, on n’arrive même pas à les respecter, je ne trouve pas ça normal. »

Procès en novembre prochain

À la suite des révélations de l’association, une enquête a été ouverte contre la Charentaise, son compagnon et leur fossoyeur.

«Ce que l’on attend de la justice, c’est une sanction exemplaire, même les animaux morts doivent être respectés», ajoute Matthieu.

Les trois accusés comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Bordeaux en novembre prochain pour « détention, transport et usage d’animaux protégés et travail dissimulé ».