Familles des victimes de la caravelle reçues par le juge enquêteur

Dans l’enquête sur la disparition du vol Ajaccio-Nice en septembre 1968, les autorités judiciaires ont pris très au sérieux la théorie selon laquelle l’avion aurait été abattu par un missile. Les enquêteurs se sont notamment penchés sur les implications d’une telle hypothèse, étudiant minutieusement toutes les pistes et les indices possibles. Parallèlement, à Nice, des soupçons ont également été émis quant à une possible dissimulation de preuves. Les enquêteurs ne laissent rien au hasard, cherchant à savoir si certains éléments ont été sciemment cachés, ou s’ils ont simplement été perdus ou détruits par inadvertance. Dans tous les cas, leur détermination à faire la lumière sur cette affaire reste intacte, et ils n’hésiteront pas à aller jusqu’au bout pour trouver la vérité.

La thèse du missile s’affirme dans l’affaire du crash de « la Caravelle »

La thèse d’un tir de missile s’impose dans l’affaire du crash de la Caravelle, un vol d’Air France entre Ajaccio et Nice qui a disparu en septembre 1968. La justice enquête sur une possible dissimulation de preuves par les autorités françaises, et des témoignages récents renforcent la théorie d’un tir de missile sur l’avion. Les familles des victimes demandent la vérité depuis plus de cinquante ans, mais la plupart des acteurs de cette tragédie ont disparu, empêchant la tenue d’un procès.

Enquête pour dissimulation de preuves

Dans l’affaire du crash de la Caravelle, l’enquête vise à démontrer la dissimulation de preuves par les autorités françaises et la disparition de débris d’avion au cours de l’enquête est pointée du doigt. Des témoignages récents, comme celui de Jean-François Saint-Perrier, un militaire qui se trouvait à bord d’un lance-missile de la marine française au moment du drame, renforcent la théorie d’un tir de missile sur la Caravelle.

Une « bataille politique »

Les parties civiles ne peuvent pas tenir un procès pour la vérité à cause de la disparition des acteurs de cette tragédie. Ainsi, la bataille se joue sur le terrain politique, et Maître Paul Sollacaro, l’un des avocats des parties civiles, estime que « nous la gagnerons lorsque (…) le président de la République, un conseiller ou le ministre de la Défense lui-même, reconnaîtra ce qu’a reconnu la justice et ce que l’opinion publique considère comme une vérité ». En ce qui concerne la plongée autour de l’épave de l’avion, elle est sans succès jusqu’à aujourd’hui.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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