Lundi, le responsable du département de l’Intérieur a imputé au joueur de football français une « connexion évidente avec les Frères musulmans ».
Le retrait conditionnel des propos de Darmanin
Après avoir déclaré sur BFMTV le jeudi 19 octobre que Karim Benzema, joueur de l’international français, était en « lien notoire avec les Frères musulmans », le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est montré prêt à retirer ses mots si le joueur de football s’exprimait publiquement à propos de l’assassinat du professeur de français d’Arras, perpétré par un jeune radicalisé.
Darmanin et la menace de « l’Islam radical »
Bien que Darmanin n’ait pas apporté de preuve tangible à l’appui de ses allégations concernant Benzema, il a souligné la menace qu’il perçoit dans « l’islam radical » et les « Frères musulmans ». Lors de son intervention, il a exhorté les journalistes présents à ne pas tomber dans la naïveté, en affirmant : « Ne pas voir cela, c’est montrer aux Français que vous êtes naïfs. Arrêtons d’être naïfs ! »
La « sélectivité » des tweets de Benzema selon Darmanin
Darmanin a suggéré que Benzema choisissait sélectivement ses prises de position publique, affirmant : « Si M. Benzema veut montrer sa bonne foi, qu’il est capable dans quelques minutes de montrer devant 20 millions de personnes qui le suivent (sur X, anciennement Twitter), qu’il pleure également la mort de ce professeur, je retirerai mes propos ». Cette accusation intervient quelques jours après que Benzema ait publié un tweet exprimant sa sympathie pour les victimes de bombardements à Gaza. Suite aux déclarations de Darmanin, l’avocat de Benzema a annoncé son intention de déposer plainte contre lui et d’autres personnalités.
source originale : www.francetvinfo.fr
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