Claire Berest est invitée à participer au 12/13 info afin de présenter son roman mémorable « L’épaisseur d’un cheveu ». Ce livre raconte une histoire époustouflante, celle d’un terrible féminicide, que l’auteur se charge de narrer avec une grande sensibilité. En effet, Claire Berest offre au lecteur une plongée troublante et percutante dans l’inavouable, un sujet qui résonne de façon particulièrement forte en ce moment. Elle nous entraîne dans un monde de drames et de tragédies, où l’horreur est insoutenable mais où la volonté de se battre est plus forte que tout. Avec une plume aussi subtile qu’émouvante, l’écrivaine arrive à nous toucher en plein cœur et à nous faire réfléchir sur la violence faite aux femmes. Elle s’impose une nouvelle fois comme l’une des voix les plus puissantes et inspirantes de la littérature contemporaine.
« L’épaisseur d’un cheveu » : un roman sur les féminicides sans antécédent de violences
L’écrivaine Claire Berest présente son nouveau livre « L’épaisseur d’un cheveu », un récit de crime conjugal. Pour construire ce roman, cette fiction, elle s’est plongée dans beaucoup d’affaires d’homicides conjugaux. Elle souhaite mettre en lumière les féminicides sans antécédent de violence et se questionne sur comment prévenir ces meurtres et sur comment narrer l’inénarrable. Elle voulait être au plus proche du moment d’indicible où on ne sait pas ce qui se passe chez les gens.
« La compréhension de l’âme humaine »
Pour « L’épaisseur d’un cheveu », Claire Berest se met dans la tête de l’auteur du meurtre. Très vite, il s’est imposé qu’elle devait faire ce pari un peu radical d’être dans la tête de l’homme. Elle ne voulait pas créer de suspense macabre. « Le suspense est celui de la compréhension de l’âme humaine », précise l’auteure pour qui la fiction est une nouveauté. Elle est passionnée par les faits-divers. Ce qui nous interpelle, c’est ce qu’on ne comprend pas, souligne l’écrivaine.
« L’inspiration vient du réel »
Claire Berest s’inspire du réel pour écrire ses romans. Elle dit que la réalité est « plus violente » que la fiction. Elle se documente beaucoup et rencontre des spécialistes pour se rapprocher au maximum de la réalité. Elle souhaite comprendre les mécanismes des crimes conjugaux pour en parler ensuite dans ses écrits. Elle estime que les romans ont une fonction sociale, en permettant de faire réfléchir sur la violence faite aux femmes et sur les moyens de la combattre.
source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA