Exclusif : Une supportrice de Lens dénonce une fouille intime dégradante après un match à Havre !

Suite à leur entrée dans l’enceinte réservée aux visiteurs lors de la rencontre Le Havre-Lens, datée du 20 octobre, deux partisanes de Lens ont formulé une plainte pour « insulte sexiste et sexuelle ». Par ailleurs, neuf autres ont initié une pré-plainte, suite à des fouilles que l’une d’elles a désigné comme « déshonorantes ».

Accusations de fouilles abusives lors d’un match de football

Une supportrice du club de football RC Lens, Amandine*, a dénoncé des fouilles « poussées au niveau des parties intimes » lors d’un déplacement au Havre le 20 octobre dernier. Faisant partie d’une section active de supporters, la jeune femme de 28 ans a déposé plainte le 2 novembre pour « outrage sexiste et sexuel ». Selon un document consulté par franceinfo: sport, d’autres supportrices lensoises présentes ce jour-là envisagent également de porter plainte. Le club du Havre, pour sa part, affirme n’avoir reçu aucune plainte à ce sujet jusqu’à présent et rappelle que les contrôles d’entrée dans les tribunes sont effectués par des agents de sécurité du club visiteur et des forces de l’ordre.

Controverse autour de l’organisation du contrôle de sécurité

Amandine* décrit en détail un processus de contrôle de sécurité au déroulé inhabituel. Arrivée au stade Océane environ 45 minutes avant le début du match, elle et d’autres supportrices ont été fouillées par une seule agente de sécurité. Celle-ci aurait effectué une fouille particulièrement invasive, allant jusqu’à « malaxer » la poitrine d’Amandine* et toucher ses parties intimes. Les fouilles de ce type sont malheureusement devenues courantes lors des déplacements des fans, mais ce niveau d’intimité est inhabituel, a déclaré la supportrice lensoise.

Mobilisation et appel à témoins

Depuis cet incident, Amandine* a lancé un appel à témoins et a affirmé avoir reçu des récits similaires de la part de supportrices de Lille, Lorient et Brest ayant assisté à des matchs au Havre. Un groupe WhatsApp composé de 17 supportrices lensoises a été créé pour partager leurs expériences. A ce jour, onze d’entre elles ont déposé une pré-plainte et deux ont signé une plainte au commissariat, tandis que les autres attendent d’être contactées pour faire de même. Amandine* espère que cette mobilisation mènera non pas à la licenciement de l’agente de sécurité concernée, mais à une meilleure formation des agents pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

*Le prénom a été modifié

source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA