Evacuation imminente des exilés de Gayeulles : leur avenir incertain

Le tribunal administratif de Rennes a été saisi par la ville pour procéder à l’évacuation du parc des Gayeulles, où des personnes exilées ont élu domicile sans papier et sans abri. Les autorités leur ont accordé un délai supplémentaire, jusqu’au vendredi 15 septembre, pour quitter les lieux. Cependant, se pose la question de leur avenir. Que vont devenir ces personnes qui ont tout laissé derrière eux pour chercher refuge dans un pays qui ne les accueille pas avec les bras ouverts ? Leur sort est encore incertain et leur futur est entre les mains des autorités. Certaines organisations humanitaires ont appelé à la solidarité et à la compassion envers ces individus qui sont confrontés à une situation difficile. Il est temps que la conscience collective se mobilise en faveur de ces personnes sans défense et qu’une solution rapide et efficace soit trouvée pour répondre à leurs besoins les plus élémentaires. Il est important de se rappeler que, dans le fond, nous sommes tous des êtres humains et que nous devrions traiter les autres comme nous aimerions être traités.

Evacuation du camp des Gayeulles

Le tribunal administratif de Rennes a exigé l’évacuation du camp de personnes exilées installées dans le parc des Gayeulles. Ces sans-papiers et sans-abris avaient jusqu’au vendredi 15 septembre pour quitter les lieux. Ces personnes viennent de divers horizons comme l’Albanie, l’Afghanistan, le Pérou, l’Afrique ou la Mongolie. Ils ont fui des conflits armés ou la misère et ont choisi de quitter leurs pays, seuls ou en famille, à la recherche d’un avenir meilleur. L’insécurité et l’insalubrité ont poussé la ville à demander leur démantèlement à chaque époque. L’instruction de leurs dossiers prend plusieurs années, et ils n’ont que des associations pour les aider à survivre. Les conditions de vie étaient très précaires. La préfecture proposera des solutions d’hébergement à 114 personnes, tandis que la ville de Rennes prendra en charge 20 autres. Environ 100 personnes, quant à elles, resteront à la rue.

Les personnes exilées aux Gayeulles

Ils sont 135 selon la préfecture. 218 selon les associations, dont 57 enfants. Ils ont fui des conflits armés ou la misère et ont choisi de quitter leurs pays, seuls ou en famille, en quête d’un avenir meilleur. Certains attendent une réponse de la préfecture. D’autres migrants ont déjà été déboutés et ont reçu une obligation de quitter le territoire français.

Pourquoi évacuer le camp ?

Malgré la mobilisation des associations et des services municipaux, les conditions de vie sont très précaires, et la salubrité du campement se détériore au fil des jours. La ville de Rennes a demandé la fermeture du camp pour que la préfecture assume ses responsabilités de mise à l’abri.

Que se passera-t-il ensuite ?

La préfecture va proposer des solutions d’hébergement à 114 personnes. Mais les services de l’Etat n’ont donné aucun détail sur le type de logement, leur localisation, ni sur la durée de la mise à l’abri. Vingt autres personnes vont être prises en charge par la ville de Rennes. La centaine d’exilés restante va rester à la rue.

Le financement des services préfectoraux est d’environ 1 500 places, ce qui ne suffit pas. Chaque jour, le 115 qui gère l’hébergement d’urgence ne peut répondre favorablement à 85% des demandes. Pour résoudre cela, il faudrait davantage de régularisation de la part de l’Etat, selon Carole Bohanne, bénévole qui accompagne les personnes exilées depuis près de 20 ans. La circulaire Valls de 2012 permet de régulariser des familles qui sont sur le territoire depuis 5 ans et dont les enfants sont scolarisés depuis plus de 3 ans, mais cela ne suffit pas. En moyenne, quatre demandes d’asile sur 10 sont rejetées.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA