Etat Islamique a recours différents procédés dont la contrebande et les pillages. Au cours d’un colloque de l’Unesco à Paris, les experts et les diplomates sont allés jusqu’à affirmer qu’il y a également destruction de sites historiques.
Patrimoine « en danger »
La vente de pétrole en contrebande ne constitue pas le seul moyen de financement de l’Etat Islamique puisque le groupe de djihadistes a également recours à des pillages de sites historiques et à la revente des antiquités pour renflouer leur caisse. C’est hier, au cours d’un colloque de l’Unesco à Paris que des experts ont apporté la confirmation de cette information. En effet, il se trouve que l’Etat Islamique se livre à la destruction et au pillage de sites historiques en Irak en dynamitant des églises, des monuments et autres sanctuaires chrétiens, juifs et même musulmans. Philippe Lalliot, ambassadeur de France délégué à l’Unesco d’affirmer que « Le patrimoine irakien est en danger » et que « Lutter contre le trafic, c’est lutter contre le terrorisme. » Par ailleurs, M. Rashied de souligner que « Daesh (acronyme de l’EI) fait des fouilles pour vendre sur les places européennes et asiatiques par l’intermédiaire des pays alentours. Ces montants financent le terrorisme. » L’ampleur du trafic et des sommes récoltés par l’Etat Islamique dans ces pillages sont jusqu’à présent inestimable puisque des pièces peuvent valoir très cher et sans existence de « marché réel, on ne peut pas dire combien ça vaut. »