Syriza, mené par Alexis Tsipras – le nouveau Premier ministre grec – est devenu un exemple à suivre pour les partis anti-austérité européens. Pour preuve, l’appel lancé par Podemos, la version espagnole de Syriza, a été entendu par des dizaines de milliers d’Espagnols.
« Le vent du changement » tant attendu
Le parti
anti-austérité,
Podemos – qui signifie « Nous pouvons » – espère suivre l’exemple de la gauche radicale grecque,
Syriza, dans une volonté de renouveler la politique en
Espagne, en cette année électorale. C’est d’ailleurs dans ce contexte que le rassemblement de ce samedi dans les rues de Madrid a réuni des dizaines de milliers de partisans du parti antilibéral. En tête des intentions de vote, en vue des élections régionales et législatives espagnoles – respectivement en mai en à la fin à la fin de l’année –
Podemos promet une véritable « année de changement » pour l’
Espagne.
Devant ses milliers de partisans, Pablo Iglesias, le leader du parti, de déclarer sur la place Puerta del sol que « Le vent du changement commence à souffler sur l’Europe » alors que la foule scandait « Oui, nous le pouvons ! ». En référence à la récente victoire électorale de
Syriza, le leader de
Podemos de poursuivre « La
Grèce a maintenant un gouvernement du changement. Il y a eu plus de choses en
Grèce en six jours qu’au cours des années précédentes ». A l’instar du parti
anti-austérité grec,
Podemos partage le même rejet de la Troïka – Banque centrale, Commissions européennes et Fonds monétaire international.
Face à ces promesses de changement, la population d’exulter, à l’exemple de Blanca Salazar qui a déclaré sur Reuters que « le changement tant attendu, depuis si longtemps, va enfin se produire ».]]>