Enzo Lefort : escrimeur vise « pic de forme » pour Paris 2024, espérant médailles françaises

Enzo Lefort est un champion olympique au sein d’une équipe, ayant remporté deux fois le titre de champion du monde en individuel et une fois par équipe, sans oublier ses quatre victoires en tant que champion d’Europe par équipe. La France mise sur lui pour obtenir davantage de récompenses lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Chaque dimanche, Théo Curin, vice-champion du monde de para-natation, nous invite à découvrir les coulisses des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Cette semaine, il rencontre Enzo Lefort, un membre important de l’équipe française d’escrime. Il a remporté plusieurs championnats du monde, championnats d’Europe et a été champion olympique par équipes à Tokyo.

Enzo s’entraîne à l’Insep à Vincennes depuis 2010, un lieu qu’il considère presque comme sa deuxième maison. Il a déjà une carrière bien remplie avec de nombreux titres, mais attend avec impatience les Jeux de Paris : « Je me rends compte tous les jours de la chance que j’ai de faire partie de cette génération qui peut avoir la chance de concourir aux JO à la maison ! C’est la chance d’une vie. Les étoiles sont alignées. C’est hyper symbolique. »

La préparation olympique est un marathon

Enzo Lefort admet qu’il n’a pas préparé la Coupe du monde de fleuret à Coubertin de la même manière que d’autres compétitions loin de chez lui. Il s’y est nourri de l’énergie du public, en s’enfermant un peu moins dans sa bulle de concentration. Peut-être en sera-t-il de même pour les Jeux ? Il est convaincu en tous cas que combattre à Paris peut donner lieu à une incroyable magie pour réaliser de belles performances.

L’escrimeur attend avec impatience les Jeux de Paris, mais ne précipite pas sa préparation. « Si j’arrive à atteindre mes objectifs à court et moyen terme sur d’autres compétitions », explique Enzo Lefort, « je pourrai rester performant à long terme, donc pour les Jeux dans près d’un an et demi, avec je l’espère un pic de forme. J’ai appris qu’une préparation olympique c’est davantage un marathon qu’un sprint. Je reste prudent, le surentraînement est l’ennemi numéro un. »