Le dimanche 14 mai en Turquie, le président en exercice, Recep Tayyip Erdoğan, a remporté le premier tour des élections présidentielles. Cependant, ces résultats ont créé des divergences d’opinion dans le pays. Voici un compte rendu détaillé.
Durant toute la nuit, les partisans de Recep Tayyip Erdoğan ont clamé son nom. Certes, le président en place doit faire face à un second tour pour la première fois, mais avec presque 50 % des voix, il se trouve en position très favorable. Dans la nuit du lundi 15 mai, à 2h du matin, il a exprimé sa confiance devant la foule. Il aurait déclaré : « Si notre Nation m’a choisi pour un second tour, j’en suis honoré. J’accueille volontiers cette décision.»
Un vote considéré comme déloyal
Au même moment, le leader de la coalition d’opposition semblait prendre un coup. Alors que de récents sondages le donnaient gagnant, il est finalement devancé, mais continue de croire que rien n’est joué. Kemal Kilicdaroglu assurait : « Nous allons gagner au second tour ! » Le lundi 15 mai, au matin, à Istanbul, les principales conclusions étaient présentes dans tous les journaux. La participation record de 80 % a été favorable à Erdoğan, dont le parti a également remporté les élections législatives. Le pays est divisé en deux entre les admirateurs du numéro un turc et les détracteurs farouches. Les opposants soutiennent que l’élection n’est pas équitable et que le pouvoir en place contrôle les tribunaux administratifs et les médias.
