D’après Bruno Sinapi, dont les parents n’ont pas été retrouvés suite à l’écroulement de leur bâtiment à Marseille, une dame de 88 ans habitant à proximité avait fréquemment l’habitude d’omettre la fermeture de son gaz.
Depuis trois jours, la déflagration a anéanti le bâtiment situé au 17 rue de Tivoli à Marseille (Bouches-du-Rhône). Bruno Sinapi n’espère plus retrouver ses parents en vie. Le couple était proche d’Antoinette, âgée de 88 ans, qui habitait seule au premier étage. « Elle avait un souci avec le gaz », confie l’ancien policier le mardi 11 avril.
Aucune possibilité n’est encore éliminée
Devant le danger, les parents de Bruno Sinapi ont contacté les autorités. « Les services sociaux ont été prévenus, apparemment, il y a eu une demande de fin de non-recevoir, c’est-à-dire une sécurisation de l’appartement au niveau du gaz. Ainsi, le gaz était toujours présent dans l’appartement », ajoute-t-il. Ils lui ont ensuite offert une cuisinière électrique. Cependant, d’après l’ancien policier, elle n’en aurait pas fait usage. Une affirmation contredite par sa nièce. Bien que les enquêteurs privilégient toujours l’hypothèse d’une fuite de gaz, aucune possibilité n’est encore éliminée.
