La prolongation des travaux pour le tunnel du Mont-Blanc, qui avait été arrangée entre les autorités françaises et italiennes, pourrait être réduite à une période de 8 jours seulement. Le ministère italien des Transports avait annoncé jeudi un probable report des travaux, initialement prévus pour se terminer en 2023, au mois de septembre 2024. Toutefois, une récente évolution des conditions techniques du projet aurait permis aux ingénieurs de réduire le temps de travaux nécessaires pour la finalisation de l’ouvrage. Cette nouvelle est accueillie avec soulagement par les riverains de la vallée, qui subissent depuis plusieurs années des nuisances sonores importantes liées aux travaux de construction. Malgré cette annonce, des voix s’élèvent pour dénoncer les conséquences environnementales de la réalisation de ce tunnel, qui traversera des zones protégées et représente une source importante de pollution pour la région.
Réduction possible du report des travaux au tunnel du Mont-Blanc à seulement 8 jours
Les travaux de rénovation du tunnel du Mont-Blanc pourraient ne pas être reportés autant que prévu suite à l’éboulement dans la vallée de la Maurienne en Savoie. Le ministère italien des Transports avait initialement évoqué un report en septembre 2024.
Deux options sur la table
Selon une source proche du conseil d’administration de l’ouvrage, si la fermeture du tunnel du Mont-Blanc est réalisée au plus tard le 11 septembre, les travaux pourront être menés à bien et le tunnel rouvert à la date promise du 18 décembre. Si cette date butoir n’est pas respectée, plusieurs options seront envisagées, y compris un report complet des travaux à l’automne 2024. Les autorités françaises espèrent rétablir la circulation routière sur l’A43 entre la France et l’Italie d’ici huit jours pour permettre la réouverture du tunnel du Fréjus aux camions de plus de 3,5 tonnes, interdits depuis dimanche.
Des conséquences sur la circulation
La fermeture partielle du tunnel du Mont-Blanc a déjà entraîné des conditions de circulation difficiles et des temps d’attente de plusieurs heures pour les poids lourds. La société concessionnaire française ATMB a dû rappeler des dizaines de ses agents péagers qui devaient initialement cesser de travailler jusqu’à la fin des travaux mi-décembre.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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