Des poissons responsables de la verdure des lacs de montagne ? Pas seulement ! Découvrez les autres raisons.

Les merveilleux lacs de montagne, trésors de la nature, sont-ils menacés ? L’étang d’Areau, situé en Ariège, est aujourd’hui devenu un lieu pitoyable, envahi par les algues, victimes d’une prolifération sans précédent. Que s’est-il passé pour que cet étang, autrefois si pur et si bien préservé, se trouve ainsi en souffrance ? Les raisons sont multiples, mais plusieurs facteurs semblent particulièrement impliqués. Tout d’abord, la présence de poissons en trop grand nombre a indubitablement eu un impact négatif sur la qualité de l’eau. Ensuite, nul ne peut ignorer la question cruciale de notre époque, à savoir le réchauffement climatique, qui ne cesse de frapper aux portes des plus beaux espaces naturels de notre planète. Enfin, la présence de troupeaux, agréables à voir mais susceptibles de déranger l’équilibre fragile des lacs, n’est pas à écarter. Bref, autant de facteurs qui, cumulés, expliquent le triste sort réservé à cet étang d’exception. Il est plus que jamais temps d’agir pour protéger ces joyaux naturels que sont les lacs de montagne, véritables richesses de notre patrimoine.

Les lacs de montagne en danger

Des lacs de montagne pyrénéens, autrefois cristallins, ont maintenant une couleur vert foncé, signalant un dérèglement écologique majeur. Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce phénomène, mais les chercheurs pointent particulièrement la présence du poisson vairon, une espèce introduite par les pêcheurs et pouvant provoquer la prolifération des algues en dévorant le zooplancton responsable de leur régulation.

Le péril vairon

Introduit dans les lacs de montagne depuis plusieurs siècles pour l’approvisionnement en protéines, le vairon est aujourd’hui pointé du doigt par les scientifiques qui l’accusent de favoriser la prolifération des algues, voire de menacer l’ensemble de l’écosystème. S’il est généralement utilisé comme appât vivant ou vif par les pêcheurs, le vairon s’acclimate facilement et peut dévorer amphibiens, insectes et zooplancton, des petits crustacés microscopiques au rôle essentiel pour la régulation des algues.

Des facteurs multiples

Bien que le vairon soit une cause importante du verdissement des lacs, les scientifiques ne le considèrent pas comme le seul responsable. Selon les spécialistes, l’augmentation des températures liée au réchauffement climatique, la concentration de troupeaux autour des points d’eau et l’afflux touristique (avec notamment la baignade utilisant des produits cosmétiques et antimoustiques nocifs pour l’écosystème) ont également un impact significatif sur les lacs de montagne. Si certaines dégradations sont mesurables et inquiétantes, d’autres présentent une altération moins visible et peuvent passer inaperçues aux yeux du grand public.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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