En dépit de sa position prédominante dans la compétition et son quart de finale, l’équipe du XV du Trèfle n’a pas réussi à se montrer à la hauteur face à la Nouvelle-Zélande, échouant à l’aube de la demi-finale. Une tendance regrettable qui semble se répéter.
La déception du XV du Tréfle
Une tristesse insurmontable s’est abattue sur le capitaine du rugby irlandais, Johnny Sexton, le samedi 14 octobre, à la périphérie du Stade de France. Le tréfle XV a subi une défaite face à la Nouvelle-Zélande (28-24) en quarts de finale de la Coupe du monde – une histoire trop familière pour l’équipe qui a été éliminée dans les quarts huit fois sur dix éditions. La cruelle malédiction continue et cette dernière défaite est peut-être la plus douloureuse pour le rugby irlandais.
Les attentes étaient élevées pour le XV du Trèfle. Sous la direction de l’entraîneur Andy Farrell, l’équipe a abordé la Coupe du Monde avec une nouvelle aura de confiance, ils étaient la première équipe au classement mondial et à une victoire du record historique de victoires consécutives pour une sélection (18).
Les douleurs du passé revisités
La malédiction qui semble hanté le rugby irlandais est une douleur persistante. Depuis la première édition du tournoi en 1987, l’Irlande a toujours rencontré un obstacle lors des quarts de finale. Le premier traumatisme notable est survenu en 1991 lorsque l’équipe a presque réussi à se venger de l’Australie devant leur public, mais a finalement subi une défaite dévastatrice à la 79e minute.
Maintenant, six autres défaites se sont ajoutées à cette liste, dont certains défaites particulièrement sévères. La plus récente remonte à 2019 lorsqu’ils ont été défait par la Nouvelle-Zélande (46-14), une défaite qui avait été préfigurée par une défaite en phase de poules contre le Japon.
Les tentatives de surmonter la mentalité perdante
Au cours des quatre dernières années, l’Irlande a travaillé sur sa préparation mentale avec différents scénarios et fait appel à un coach mental, Gary Keegan, pour aider l’équipe à surmonter ses démons. Cependant, malgré tous leurs efforts, ils ont de nouveau subi l’amertume de la défaite face à la Nouvelle-Zélande.
Pour la possible dernière sélection de Sexton, ses larmes sont des symboles de regret éternel. Avec lui, tout le monde du rugby irlandais partage le même sentiment. « Le rêve est mort à Paris« , commente l’Irish Times.
source originale : www.francetvinfo.fr
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