C’est avec une audace sans précédent que le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a décidé de prendre la plume pour rédiger un tout nouveau décret d’une importance capitale. En effet, celui-ci entend mettre un terme catégorique à l’utilisation incongrue de certaines dénominations usitées pour qualifier des aliments végétaux. Cette annonce, tombée comme un coup de tonnerre un lundi matin, a indéniablement ébranlé le monde de l’agriculture et de l’alimentation.
Le ministre, animé d’une détermination sans faille, a souhaité ainsi préserver la cohérence et la véracité des appellations associées aux denrées alimentaires. Loin de prendre cette tâche à la légère, il s’est astreint à un travail minutieux de réflexion et d’écriture. Car, il en va de la crédibilité même de notre système alimentaire et de la protection du consommateur face à des pratiques abusives.
Dans un élan visionnaire, le ministre a jugé inacceptable de voir des produits végétaux se parer de qualificatifs réservés aux aliments issus du règne animal. Il faut dire que ces dénominations, jusque-là largement répandues, semblaient échapper à toute logique. Par cet acte audacieux, le ministre entend replacer les choses à leur juste position en mettant fin aux amalgames trompeurs. Plus de confusion, plus d’approximations culinaires : les consommateurs doivent être en mesure de savoir exactement ce qu’ils mettent dans leur assiette.
Ainsi, le décret rédigé par le ministre vise ni plus ni moins à assurer une transparence exemplaire et à renforcer la confiance des consommateurs. Toute dénomination associée originellement aux produits d’origine animale sera strictement réservée à ces derniers et ne pourra en aucun cas être utilisée pour des produits végétaux. Voilà une mesure ambitieuse et salutaire qui devrait redonner ses lettres de noblesse à notre alimentation et valoriser les produits de notre terroir.
En conclusion, la lutte contre la confusion et les pratiques équivoques est désormais engagée. Grâce à ce décret novateur, les consommateurs pourront enfin se fier aux appellations justes et transparentes qui embellissent les étals de nos marchés. Une révolution qui nous rappelle que la souveraineté alimentaire ne peut se concevoir sans une vigilance constante, à l’affût des dérives et des tromperies.
Le gouvernement français souhaite interdire les dénominations trompeuses sur les étiquetages des produits végétaux
Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a réaffirmé son intention d’interdire l’utilisation de dénominations évoquant des denrées alimentaires d’origine animale pour la commercialisation de produits végétaux. Cette mesure vise à mettre fin aux allégations trompeuses sur les étiquetages et est une priorité du gouvernement. Le steak végétal, la saucisse vegan et autres produits similaires devront donc changer leurs noms.
Un nouveau décret en préparation pour acter cette interdiction
Le gouvernement français a préparé un nouveau décret pour officialiser cette interdiction de dénomination. Cette mesure est une demande de longue date de la filière animale, qui considère qu’il s’agit d’une possible tromperie du consommateur. Un premier décret, publié en juin 2022, avait été suspendu en référé par le Conseil d’État. Bien que la plus haute juridiction administrative n’ait pas encore statué sur le fond de l’affaire, elle a soumis des questions d’interprétation de la réglementation européenne en matière d’étiquetage à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Le ministère de l’Agriculture affirme avoir pris en compte ces remarques et avoir rédigé le nouveau décret sans attendre la conclusion de cette procédure en cours.
Des réactions contrastées face à cette interdiction
Gillaume Hannotin, avocat de l’organisation Protéines France, qui défend les industriels de la protéine végétale, a réagi en soulignant qu’il est difficile de trouver des alternatives aux termes comme « steak végétal » qui sont utilisés depuis plus de quarante ans et qui évoquent la forme d’un aliment ou une façon de cuisiner. En revanche, la cofondatrice de l’association de défense des animaux L214, Brigitte Gothière, considère cette interdiction comme une manipulation exemplaire du ministère de la viande.
source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA