L’animal à la réputation inquiétante, le loup, est au cœur de débats houleux en France. Les pouvoirs publics envisagent d’assouplir les contraintes entourant l’élimination de ce prédateur dans le dessein de préserver les bêtes d’élevage. Quelle peut être notre réflexion à ce sujet ?
Des difficultés pour les éleveurs en présence du loup
Bernard, berger ayant passé son été en alpage, exprime sa frustration après avoir dû gérer maintes attaques de loups au sein de son troupeau de 600 brebis. Le nouvellement proposé plan Loup envisage de prendre un positionnement moins protecteur vis-à-vis de l’animal, sollicitation soutenue depuis longtemps par les éleveurs comme Bernard. Réduire la protection du loup serait, selon les dires de l’éleveur, « une très bonne chose« .
Les conséquences du Plan Loup et la disparités des approbations
Non loin de Bernard, Noël Favre, un autre éleveur, accuse des pertes massives en conséquence des attaques de loups au cours des dernières années. Le plan Loup permet l’abattage de loups au cas où les attaques se répètent et se montrent trop dommageables. En France, la population officielle de loups est évaluée à 1 104 individus. L’État autorise chaque année l’abattage de jusqu’à 19% de cet effectif. Cependant, les associations de défense de l’environnement critiquent ces autorisations d’abattage, arguant qu’elles sont trop permissives.
Les références du sujet
- Vers le Plan 2018/2023 qui restera en vigueur jusqu’à la fin de l’année courante.
- La Convention de Berne relative à la protection des loups.
- La position des associations de défense de l’environnement et de la faune sauvage vis-à-vis des problématiques liées aux loups.
- La position des éleveurs et de la Fédération Nationale Ovine face à l’impact des prédateurs.
Remarque : cette liste de références n’est pas exhaustive.
source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA