Non inclus au départ pour la Coupe du Monde, le demi d’ouverture sud-africain a orchestré un retour graduel au sein des Springboks, jusqu’à se métamorphoser en sauveur lors de l’ultime match contre la Nouvelle-Zélande ce samedi dernier.
1. La rédemption inattendue de Handré Pollard
Handré Pollard, l’ouvreur sud-africain, s’est retrouvé projeté sur le devant de la scène internationale de rugby le 28 octobre, alors qu’il avait initialement prévu de passer la journée dans la quiétude de son domicile, après un match avec son club de Leicester. En cause : une blessure à long terme qui l’avait laissé hors de considération pour la Coupe du Monde.
Cependant, le destin en a décidé autrement et a fait de Pollard le héros de la finale de la Coupe du Monde contre la Nouvelle-Zélande, où il a inscrit tous les points pour l’Afrique du Sud. Cette victoire décisive était la conclusion d’une phase finale de rêve pour Pollard, qui a brillé malgré les difficultés.
Le duo à la tête des Springboks, Rassie Erasmus et Jacques Nienaber, a fait appel à Pollard en septembre lorsqu’ils avaient besoin d’un remplaçant pour Malcolm Marx. Ce choix a surpris, mais s’est révélé crucial pour décrocher le trophée du Mondial.
2. Un rôle déterminant en finale
Intégrer Pollard dans l’équipe était un pari risqué pour l’Afrique du Sud, tant en raison de son manque récent de temps de jeu qu’à cause de sa blessure persistante. Mais Pollard a fait preuve d’une qualité exceptionnelle, notamment grâce à ses talents de buteur, ce qui a soulagé une certaine pression sur l’autre ouvreur, Manie Libbok.
Dès le match des quarts de finale contre la France, Pollard s’est imposé comme un contributeur clé, marquant cinq points cruciaux, y compris la pénalité décisive à plus de 50 mètres. Il a commencé à gagner la confiance de ses coéquipiers et de ses entraîneurs, ce qui a abouti à son rôle de premier plan dans la finale.
Lors de la 78e minute d’un match très attendu contre l’Angleterre, Pollard s’est révélé imperturbable face à la pression, assurant une victoire cruciale pour les Springboks.
3. Une performance decisif et un héritage consolidé
Dans la finale contre la Nouvelle-Zélande, Pollard a une fois de plus mis son talent de buteur à l’honneur, convertissant quatre tentatives de but sans faille. Certains se sont plaint de son style de jeu réfléchi, mais Pollard avait un objectif clair : assurer la victoire pour son équipe.
Malgré ses blessures et des statistiques défensives qui laissaient à désirer, Pollard n’a montré aucune faiblesse dans le contexte stressant et intensément physique de la finale. En se concentrant sur son rôle de buteur, il a fait une différence significative dans un match serré, où la Nouvelle-Zélande a perdu cinq points en raison de coups de pied ratés.
Cette performance de Pollard a sans nul doute consolidé son héritage dans le monde du rugby et démontré sa valeur pour l’équipe d’Afrique du Sud, malgré les obstacles qu’il a dû surmonter.
source originale : www.francetvinfo.fr
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