Communes Alpes-Maritimes et Var autorisées à majorer taxe résidences secondaires et logements vacants.

Désormais, près de 2000 communes de moins de 50 000 habitants, faisant face à une crise de déséquilibre entre l’offre et la demande de logements sur leur territoire respectif, sont autorisées à majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et à imposer une taxe supplémentaire sur les logements vacants. Cette mesure est un moyen de lutter contre la crise du logement qui ravage les villes de France. Pour savoir si votre ville est éligible à cette mesure, vous pouvez consulter le moteur de recherche qui permet de trouver les municipalités concernées. C’est une décision qui vise à rééquilibrer le marché immobilier dans les zones périurbaines et rurales, et qui vise à améliorer la situation du logement en France.

Extension de la surtaxe sur les résidences secondaires et les logements vacants aux communes de moins de 50 000 habitants

Le gouvernement français a élargi la possibilité pour 2 000 communes de moins de 50 000 habitants de majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et d’appliquer une taxe sur les logements vacants. Cette mesure vise à faciliter l’accès aux logements pour les résidents permanents dans ces communes souvent touristiques en décourageant les propriétaires de mettre leur logement en location courte durée sur des plateformes telles qu’Airbnb. Les maires de ces nouvelles communes auront la possibilité d’imposer une taxe sur les résidences secondaires et les logements vides.

Tableau récapitulatif des communes

Le décret de 2013 a été mis à jour pour inclure ces nouvelles villes. Ce sont essentiellement des villes du moyen et du haut pays des Alpes-Maritimes, les villes du littoral étant en grande partie déjà concernées. Un tableau récapitulatif des communes nouvellement admises a été publié.

Saint-Tropez

Parmi les nouvelles communes de moins de 50 000 habitants, on retrouve Bormes-les-mimosas ou Saint-Tropez. Saint-Tropez a déjà augmenté la taxe d’habitation de 60 % pour les résidences secondaires en 2019 dans le but de lutter contre les locations saisonnières. Cependant, si l’objectif est de lutter contre les logements vacants, il ne faut pas oublier que les locations saisonnières rapportent aux communes via la taxe de séjour. Ainsi, Nice a ainsi récolté 2,4 millions d’euros entre novembre 2021 et octobre 2022. Il reste donc à voir si toutes les villes se serviront de cette nouvelle possibilité pour tenter d’influer sur les locations saisonnières.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA