Cinéma français : 350 millions d’euros d’investissement pour les besoins de l’industrie

Lors du festival de Cannes vendredi dernier, la responsable du ministère de la Culture a présenté un programme d’investissement en faveur de l’industrie cinématographique française. Ce plan vise essentiellement à améliorer les installations dédiées aux prises de vue. D’après Rima Abdul Malak, ces améliorations entraîneront des bénéfices économiques considérables.

La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a présenté le vendredi 19 mai au Festival de Cannes un plan nommé La grande fabrique de l’image. Ce projet prévoit un investissement de 350 millions d’euros d’ici 2030 pour le cinéma en France, rapportent France Inter et Le Parisien. Selon Marc du Pontavice, président du studio Xilam (J’ai perdu mon corps, Les Zinzins de l’espace, Oggy et les cafards…) et producteur de films d’animation, cette somme est « parfaitement calculée par rapport aux besoins de l’industrie ».

L’objectif du gouvernement avec ce plan est de continuer à attirer les tournages en France, notamment les tournages étrangers. Pour la création de plateaux de tournage et de nouveaux studios d’animation, 68 projets ont été sélectionnés par le ministère dans plusieurs régions, dont trois sont prioritaires : les Hauts-de-France, l’Île-de-France et l’arc méditerranéen.

Des investissements nécessaires, selon Marc de Pontavice

D’après le producteur, les studios existants « n’étaient pas toujours conçus en fonction des besoins ». Marc de Pontavice estime que la France était vraiment à la traîne sur ce point, en comparaison par exemple avec la capacité des studios de Londres, au Royaume-Uni. « On avait demandé que cet investissement ne soit pas uniquement destiné aux sites des plateaux de tournage », c’est-à-dire le cinéma en prises de vues réelles, mais qu’il puisse également « accompagner l’extraordinaire développement de l’animation ».

Cet investissement sera également utilisé pour financer des projets de formation afin de développer les écoles existantes et en créer de nouvelles. La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a souligné qu’« on a besoin de scénaristes, de techniciens et de producteurs. Ce sont des métiers en pleine expansion ».