L’œuvre présentée par l’artiste rebelle prend la forme d’une affiche à l’image d’une publicité de supermarché, accompagnée d’un QR code pour compléter l’expérience de l’observateur. Cette œuvre engagée se veut une critique de la prétendue vente des épaulards emblématiques du parc d’attractions Marineland, situé dans la ville d’Antibes. L’artiste a ainsi décidé de dénoncer cette activité qui bouleverse les équilibres naturels, réduisant ces animaux majestueux à de simples produits de consommation. La critique se veut ironique, puisque l’on retrouve une stratégie de communication propre au monde de la grande distribution, visant à attirer l’œil de l’observateur et à susciter une réaction. Cette œuvre invite donc à s’interroger sur l’impact de notre société de consommation et des pratiques peu éthiques qu’elle génère.
Le street artiste TooLate a réalisé une nouvelle installation en détournant une publicité de Marineland pour dénoncer la vente des orques du parc. Il a affiché des QR codes permettant d’accéder à une pétition en ligne pour libérer les orques et empêcher leur vente au Japon. L’artiste utilise une intelligence artificielle pour cacher son identité. OneVoice, une association de protection animale, demande la création d’un sanctuaire pour accueillir les animaux vivant dans les parcs. La loi contre la maltraitance animale adoptée en novembre 2021 doit interdire la représentation des cétacés, mais la détention est encore autorisée dans un cadre spécifique. La sénatrice Anne Chain-Larché a appelé à la publication rapide de trois arrêtés pour stabiliser le cadre normatif sur plusieurs années, permettant aux parcs aquatiques de se conformer à la loi sans subir de pertes économiques. Le parc Marineland n’avait pas confirmé la vente des orques, mais l’article de La Pause Info Côte d’Azur indiquait que « Plusieurs pistes de relocalisation des orques » étaient étudiées.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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