Livrés à leur propre sort, les bêtes ont évolué dans un écosystème en proie à une prolifération débridée. Dans cette danse fertile, nul n’a pu maîtriser les ardeurs reproductives des animaux. Tandis que les uns se multipliaient à une vitesse déconcertante, les autres s’engageaient dans une course effrénée pour perpétuer leur espèce. La scène était peuplée de formes de vie nouvelles, faisant naître une symphonie chaotique où naissance et survie se confondaient. Les lois de la nature s’imposaient et ne toléraient aucun contrôle extérieur. Un nouveau règne sauvage prenait forme, où la croissance incontrôlée jouait le rôle maître.
La Colombie prévoit d’euthanasier des hippopotames descendants de Pablo Escobar
Les autorités colombiennes ont annoncé qu’elles allaient euthanasier une partie des 166 hippopotames descendant de l’ex-baron de la drogue, Pablo Escobar. Ces animaux se sont reproduits sans contrôle et prolifèrent dans la rivière Magdalena. Cependant, ils sont considérés comme une espèce envahissante et causent de nombreux problèmes tels que des attaques contre des pêcheurs et des intrusions dans des zones habitées. Pour éviter davantage de dommages, la Colombie a prévu de stériliser certains individus, de transférer d’autres vers d’autres pays et d’euthanasier une partie du troupeau.
La crainte d’accidents graves
La ministre de l’Environnement, Senaida Susana Muhamad, a annoncé que la première étape de ce plan de gestion débutera par la stérilisation d’une vingtaine de mâles d’ici la fin de l’année. Certains spécimens seront envoyés au Mexique, en Inde et aux Philippines, qui sont prêts à les accueillir. Cependant, une partie des hippopotames sera également euthanasiée, bien que les détails précis n’aient pas encore été annoncés. Les experts redoutent la survenue d’accidents graves, tels que des attaques contre des humains ou des déplacements de la faune locale.
Un millier d’hippopotames d’ici à 2035
L’héritage des hippopotames d’Escobar remonte aux années 1980, lorsque le baron de la drogue a peuplé son zoo avec quelques spécimens. Après sa mort en 1993, les animaux ont prospéré et se sont reproduits de manière incontrôlée dans la région d’Antioquia. Si cette population n’est pas contrôlée, des chercheurs estiment qu’il pourrait y avoir jusqu’à un millier d’hippopotames d’ici à 2035. Cependant, la stérilisation des animaux pose des problèmes de bien-être animal et de sécurité pour les vétérinaires qui les pratiquent.
source originale : www.20minutes.fr
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