Anna Mouradova, écrivaine en danger de renvoi en Russie, trouve refuge à Brest

Anna Mouradova, l’écrivaine russe passionnée par la langue bretonne, a foulé le sol de l’aéroport de Brest en ce vendredi 28 juillet. Vivant en Géorgie, elle s’est ouvertement opposée à la guerre qui a déchiré l’Ukraine ces dernières années. Malheureusement, elle a été menacée d’expulsion vers la Russie, son pays d’origine, en raison de ses prises de position. Face à cette situation dramatique, ses amis et quelques élus bretons se sont mobilisés pour lui venir en aide. Grâce à leur action, l’écrivaine peut désormais rester au moins un mois de plus en Bretagne pour continuer à explorer cette langue qu’elle aime tant. Ce paysage naturel et traditionnel, avec sa culture riche et unique, est une source d’inspiration infinie pour Anna Mouradova et l’aide à se ressourcer dans ces moments difficiles.

Mobilisation pour sauver une écrivaine russe menacée d’expulsion

Anna Mouradova, une écrivaine et traductrice en breton originaire de Russie et installée en Géorgie, était menacée d’expulsion vers son pays d’origine pour ses prises de position contre la guerre en Ukraine. Elle a été accueillie vendredi 28 juillet à l’aéroport de Brest avec une banderole écrit en breton lui souhaitant la bienvenue. Grâce à la mobilisation d’amis et d’élus, notamment de la région Bretagne, elle pourra rester au moins un mois en sécurité en Bretagne. Pour son éditrice, Anna Mouradova est « une ambassadrice de la culture bretonne dans son pays ».

Une vie en Géorgie menacée d’expulsion

Anna Mouradova avait acheté une maison en Géorgie, où elle vit depuis six ans et demi, et possédait un permis de séjour renouvelé chaque année. Mais « beaucoup de Russes, dont moi, ont perdu leur permis de résidence à cause de la citoyenneté russe » à cause de la guerre en Ukraine, a-t-elle déclaré. En Russie, les opposants à la guerre peuvent être persécutés et risquent la prison.

La Bretagne, terre d’accueil temporaire

Pour protéger la traductrice et écrivaine en breton, des amis et élus ont réussi à obtenir pour elle un visa de six mois qui lui permettra de rester en sécurité en Bretagne. La solidarité bretonne a été mise en avant par Christain Troadec, vice-président de la région en charge des Langues de Bretagne et Bretons du Monde, qui a salué la mobilisation du monde universitaire, des artistes et des politiques.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA