Au matin du mardi 5 septembre 2023, un vent de suspicion et de doute soufflait sur la petite ville de Lacaune. Tous les yeux étaient tournés vers le tribunal correctionnel de Castres, où l’ancien maire de la ville devait comparaître pour « prise illégale d’intérêts ». L’affaire semblait avoir surgi de nulle part, pourtant elle remontait à 2011 et elle concernait un projet d’implantation d’un parc éolien. Les habitants restaient perplexes, certains se demandant si leur ancien édile avait vraiment commis une telle faute, tandis que d’autres réclamaient justice. Quant au jugement, il avait été mis en délibéré et l’attente s’avérait longue et incertaine. Les témoignages se multipliaient, les rumeurs fusaient, faisant planer davantage de mystère sur l’affaire. Il ne restait plus qu’à attendre et à espérer que la lumière soit faite sur cette histoire qui bouleversait la quiétude de la petite ville.
L’ancien maire de Lacaune jugé pour prise illégale d’intérêts
André Cabrol, ancien maire de Lacaune, a comparu devant le tribunal correctionnel de Castres (Tarn) le 5 septembre 2023 pour « prise illégale d’intérêts » dans le cadre d’un projet d’implantation d’un parc éolien en 2011. Le procureur a requis une peine d’amende de 5000 euros avec sursis. Le jugement a été mis en délibéré.
Des associations s’opposent au projet
André Cabrol avait obtenu un permis de construire pour un parc éolien de 5 éoliennes il y a 12 ans. Il avait vendu ses terrains au promoteur et obtenu un avis favorable de l’armée pour la construction d’éoliennes malgré des oppositions des associations Calelh et Arviee pour non-conformité du plan local d’urbanisme classé en zone « N ». Ces éoliennes devaient être situées dans une zone de vol à très basse altitude d’avions de chasse.
Peine d’amende de 5000 euros avec sursis requis
Pour le procureur et le juge d’instruction en charge de l’enquête, l’intervention du maire alors qu’il avait un intérêt personnel dans la délivrance du permis constituait une infraction de prise illégale d’intérêts. L’avocat d’André Cabrol a demandé la relaxe, précisant que « tout le monde convient qu’il n’y a pas eu d’enrichissement, pas de manœuvre de la part de mon client ». Le jugement a été mis en délibéré pour le 3 octobre prochain. Le procureur a requis une peine d’amende de 5000 euros avec sursis.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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