Aliments concernés par la probable baisse des prix annoncée par les industriels agroalimentaires

Hier, les représentants du secteur agroalimentaire ont déclaré être prêts à revoir leurs tarifs d’ici la fin de ce mois. Cependant, il convient de noter que cette révision des prix ne s’appliquera pas à tous les produits et ne sera pas mise en œuvre instantanément. Voici quelques explications supplémentaires.

Un allègement potentiel du coût du panier de courses pour les consommateurs. D’ici la fin du mois, les enseignes de la grande distribution et les acteurs majeurs de l’agroalimentaire entameront des négociations tarifaires, une mesure essentielle pour les Français. Seuls les produits des grandes marques, ayant connu une hausse de prix de plus de 10% en mars et dont le coût d’au moins un ingrédient a diminué, verront leurs tarifs ajustés à la baisse. Cela concerne par exemple les huiles végétales dont le cours a chuté, ou certains aliments à base de céréales. Les prix des pâtes, de l’huile et du café devraient donc diminuer, mais pas dans l’immédiat. « Aujourd’hui, on va encore fabriquer des pâtes avec un blé dur qui était encore cher », explique Jean-Philippe André, président de l’ANIA.

Les produits frais ne sont pas concernés

Les réductions de prix ne seront pas mises en place avant l’automne, et leur impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs sera limité. « On va retrouver un peu de pouvoir d’achat, mais on ne retrouvera pas les prix d’avant la crise », précise Rodolphe Bonnasse, spécialiste de la consommation. Les produits laitiers et frais, dont les cours n’ont pas baissé, ne sont pas concernés par ces ajustements tarifaires.