Alerte ! Mildiou de retour dans les vignobles de Corrèze, récolte en danger.

Les coteaux verdoyants de la Corrèze sont à nouveau envahis par un fléau redoutable : le mildiou. Ce champignon néfaste s’est développé de manière exponentielle depuis les premières semaines estivales et pèse lourdement sur le sort de la récolte vinicole de l’année. Les viticulteurs locaux sont inquiets, conscients des graves répercussions que peut engendrer une contamination aussi sévère. Les feuilles atteintes présentent des taches jaunâtres, presque translucides, qui se transforment rapidement en de disgracieux dépôts blancs. Si rien n’est fait pour enrayer la prolifération du mildiou, la récolte, qui s’annonçait prometteuse, pourrait être médiocre, voire anéantie. Les viticulteurs redoublent donc de vigilance, prodiguant traitements et soins avec minutie, espérant ainsi éviter une telle issue.

Les vignes corréziennes de nouveau menacées par le mildiou

Les orages de cet été ont créé une humidité propice à la prolifération du mildiou, un champignon qui détruit les vignes. Les producteurs de vin locaux subissent une perte de récolte importante déjà estimée à plus de 30%.

Le mildiou, un parasite destructeur

Dans les vignobles corréziens, les producteurs de vin paillé tel que Jean Mage observent avec anxiété leur récolte. Les champignons du mildiou apparaissent sous forme de taches blanches sur les feuilles et se propagent rapidement. Cette année, la situation est particulièrement difficile car, malgré les traitements, le mildiou reste présent et inarrêtable. Les pertes sont déjà à plus de 30% et la qualité sera très probablement impactée.

Les aléas climatiques affectent la récolte

Les intempéries répétitives en Corrèze ont un impact non négligeable sur la production de vin, en fait, les professionnels estiment qu’une année sur deux est touchées par un aléa climatique. Les exploitations sont en difficulté et cela risque d’avoir des conséquences financières sur le long terme. Les vignerons vieillissants craignent de ne pas trouver de repreneurs à cause des pertes à répétition. Ils vont peut-être devoir songer à s’adapter au climat en modifiant les encépagements.

La reconnaissance de calamité agricole demandée

Les producteurs locaux de vin font face à une concurrence de plus en plus féroce et à une récolte incertaine qui impacte leurs finances. Ils pourraient donc demander la reconnaissance de calamité agricole pour obtenir des aides compensatrices. Les Corréziens seront-ils entendus par les pouvoirs publics ? Seul l’avenir le dira.

source originale : La Pause Info.fr