La voie ferrée parcourant les paysages pittoresques et sauvages de l’Aubrac est actuellement touchée de plein fouet par la nécessité de rénovation. Les travaux indispensables pour remettre les 25 kilomètres de voies en état sont estimés à 41 millions d’euros. Face à cette lourde facture, la fermeture de la ligne reliant Béziers à Clermont-Ferrand est envisagée d’ici la fin de l’année. Dans ce contexte, les régions Occitanie et Auvergne/Rhône-Alpes ont réclamé l’aide de l’État pour éviter la disparition d’un tronçon ferroviaire hautement symbolique. Néanmoins, face à la complexité des enjeux financiers et politiques, l’issue de ce dossier semble être encore loin d’être tranchée.
La ligne ferroviaire de l’Aubrac menacée de fermeture
La ligne ferroviaire de l’Aubrac reliant Béziers à Clermont-Ferrand risque de fermer d’ici la fin de l’année en raison d’un besoin de rénovation estimé à 41 millions d’euros pour 25 km de voies. Les régions Occitanie et Auvergne/Rhône-Alpes, qui refusent de participer financièrement, ont appelé l’État français à prendre en charge ces travaux. L’unique Intercités roulant quotidiennement sur 277 km traverse les villages isolés des hauts plateaux des Causses.
Le besoin de financement pour les lignes ferroviaires est sous-estimé
Le financement de 100 millions d’euros prévu par l’État pour les travaux nécessaires sur la ligne ferroviaire de l’Aubrac et celle des Cévennes (Nîmes/Clermont-Ferrand) est nettement insuffisant par rapport à l’estimation de 600 millions d’euros faite par SNCF Réseau, indiquent les présidents des régions Occitanie et Auvergne/Rhône-Alpes. Carole Delga, présidente socialiste de l’Occitanie, défend le train comme l’avenir des mobilités et exhorte le gouvernement à prendre des mesures pour empêcher la fermeture de ces lignes.
Appel à l’Etat de financer les travaux de sauvegarde
Les Régions ont financé ces lignes respectivement à hauteur de 13 M€ pour l’Aubrac et 16,8 M€ pour le Cévenol pour faire face à la grande vétusté de l’infrastructure. Il appartient aujourd’hui à l’Etat d’agir en responsabilité et d’assurer le financement des travaux de sauvegarde, et donc la pérennité, de ces lignes essentielles à nos territoires, déclare Laurent Wauquiez, président d’Auvergne-Rhône-Alpes.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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