Un rapport des faits sans analyse Aucune conclusion n’a encore été tirée de cette première inspection des boîtes noires de l’appareil, repêchées en mer de Java le 12 janvier. Les enquêteurs se sont uniquement contentés dans cette première partie, de rapporter les faits tels que les boîtes les ont rapporté. Ainsi, lors d’une conférence de presse, le chef enquêteur de la Commission nationale indonésienne de sécurité des transports a annoncé qu’au moment de l’accident,
“Le commandant en second, souvent appelé co-pilote, habituellement assis à la droite du cockpit, était, à ce moment-là, aux commandes de l’avion…Le capitaine, assis à gauche, surveillait le vol”.Pour rappel, Remy Plesel, le copilote français de 45 ans était un ancien ingénieur devenu pilote en 2010. Le 20 janvier, sa famille a réclamé la désignation d’un juge d’instruction français pour avoir accès au dossier et permettre à des experts judiciaires de se rendre sur place.
La météo ne serait pas à l’origine du crash ?
Selon les informations recueillies par les enquêteurs sur les enregistrements sonores et de données de l’avion, l’appareil était en bon état au moment du crash et naviguait à une altitude stable. Tous les membres de l’équipage semblaient également en règle. L’hypothèse selon laquelle l’avion serait entré dans une zone de perturbation météorologique avant de disparaître de l’écran du radar de contrôle pourrait donc être écartée. D’autant plus qu’au même moment et malgré les perturbations météorologiques, d’autres avions ont pu continuer leur voyage sans problème. Mais rien n’est encore sûr, comme l’a annoncé lors de la conférence de presse la commission en charge de l’enquête.“C’est assez étonnant, explique un expert aérien interrogé par le Figaro. On sait que les sondes Pitot n’ont pas givré”.