Samedi dernier, sous une pluie battante au Stade de France, les Springboks ont réaffirmé leur suprématie en surclassant les All Blacks. Ils maintiennent ainsi le prestigieux titre mondial qu’ils avaient conquis en 2019.
La victoire réitérée de l’Afrique du Sud en Coupe du Monde de Rugby
En remportant sa deuxième finale d’affilée le 28 octobre dernier au Stade de France, l’Afrique du Sud a une nouvelle fois démontré son statut de roi du rugby mondial. Les Springboks ont battu la Nouvelle-Zélande avec un score resserré de 12-11, réitérant leurs performances contre la France et l’Angleterre, où ils ont également vaincu avec une différence d’un seul point. L’équipe sud-africaine est désormais la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde de Rugby, en s’imposant pour la quatrième fois (1995, 2007, 2019 et 2023).
Les All Blacks, adversaires aguerris de l’Afrique du Sud ont été vaincus grâce à la densité physique exceptionnelle des Springboks, à leur agressivité constante en défense et à un jeu au pied irréprochable, imposant lentement mais sûrement leur rythme dans cette finale.
Expulsion du capitaine néo-zélandais et domination sud-africaine
Malgré la pluie fine rendant les récupérations difficiles, les Springboks ont pu imposer leur domination dès la première mi-temps avec un score de 12-6. Cette première partie du match a été marquée par l’expulsion du capitaine de la Nouvelle-Zélande, Sam Cane, après un plaquage au cou sur Jesse Kriel. Il s’agit de la première expulsion de l’histoire en finale de Coupe du Monde. Malgré cet incident, et même après la réduction de leur effectif à 14 après le carton jaune de Kolisi (46e), les Springboks ont continué de démontrer leur discipline tactique et leur supériorité physique.
Finales serrées et domination constante de deux nations
Décidément favorisée par la chance, l’équipe d’Afrique du Sud a échappé à un essai d’Aaron Smith, annulé par la vidéo à cause d’un en-avant d’Ardie Savea. L’unique essai du match a été marqué par Beauden Barrett quelques minutes plus tard. Cependant, les Néo-Zélandais n’ont pas réussi à transformer en points supplémentaires, avec des échecs de Richie Mo’unga et Jordie Barrett. Grâce à la défense continue et la pression constante des Springboks, l’Afrique du Sud est devenue quadruple championne du monde et est la deuxième nation à conserver son titre après la Nouvelle-Zélande en 2011 et 2015. L’hégémonie de ces deux équipes sur le rugby mondial a été telle que les cinq dernières éditions du tournoi n’ont jamais échappé à l’une ou l’autre.
source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA