L’équipe gérée par Johan Erasmus et Jacques Nienaber a su victorieusement jouer ses deux matchs cruciaux, très largement grâce à l’intervention de ses remplaçants, et ce, pour une petite marge. C’était certainement pas une coïncidence.
Le Roux, héros imprévu de la demi-finale Angleterre-Afrique du Sud
Au coeur d’une rencontre intense qui a vu l’Afrique du Sud renverser l’Angleterre avec un score serré de 16 à 15 lors de la demi-finale de la Coupe du Monde de rugby le 21 octobre, Willie Le Roux s’est démarqué par son audace. Malgré l’épuisement et la pression de la 73ème minute, l’arrière n’a pas choisi de dégager son camp mais a préféré demander une mêlée. Sous la direction du tandem Johan ‘Rassie’ Erasmus-Jacques Nienaber, cette décision courageuse s’est révélée payante. En effet, sous l’impact des forces sud-africaines, les avants anglais ont craqué lors d’une nouvelle mêlée 4 minutes plus tard, permettant à Handré Pollard de marquer la pénalité décisive.
Une philosophie d’équipe gagnante
Chacun ayant un rôle à jouer pour le bien de l’équipe, cette victoire est le fruit du travail collectif des Boks. Entre Rassie Erasmus, ancien sélectionneur aujourd’hui directeur du rugby, et Jacques Nienaber, nouvel entraîneur de la défense, les décisions sont souvent audacieuses mais toujours victorieuses. De plus, les « absences » dans la composition de l’équipe ne sont pas considérées comme des déclassements mais plutôt comme des ajustements tactiques. Dans ce contexte, l’équipe a su tirer parti de l’expérience vécue lors de la demi-finale pour préparer la finale contre la Nouvelle-Zélande, qui s’annonce compliquée en raison d’une météo pluvieuse.
La préparation à la finale : entre audace et risque
Dans leurs préparatifs pour la finale, Rassie Erasmus et Nienaber ont encore une fois montré leur audace en pariant sur une composition inhabituelle du banc, privilégiant les avants et faisant l’impasse sur un remplaçant pour le demi de mêlée Faf de Klerk. L’utilisation précédente de cette stratégie lors du match contre la Nouvelle-Zélande avait cependant porté ses fruits. Quant à la finale, malgré la météo prévue, les Springboks pourront compter sur leur « équipe de déminage », notamment l’arrière Retshegofaditswe Nche ou le troisième ligne Kwagga Smith. Globalement, le groupe des Boks reste très expérimenté, avec 10 joueurs ayant participé à la Coupe du Monde de 2015 et 14 ayant disputé la finale en 2019.
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