Les habitants vivant à proximité des aéroports en Île-de-France sont exténués en raison du vacarme permanent causé par les avions. D’après certaines évaluations, près de deux millions de personnes seraient affectées par ces désagréments quotidiens. Ainsi, plusieurs d’entre eux ont choisi de prendre des mesures et réclament une limitation du nombre de vols.
Rectification : Nous présentons nos excuses pour avoir diffusé une séquence d’archive sans mention lors du reportage sur les nuisances sonores liées aux aéroports dans le 19/20 du 9 mai.
Pour une résidente de Sannois (Val-d’Oise), la vie est devenue insupportable, car sa maison se trouve en dessous d’un couloir aérien, à seulement 20 kilomètres de l’aéroport de Roissy (Val-d’Oise). Les bruits sont continus et ne sont que légèrement atténués par le double vitrage. Depuis 15 ans, elle dort dans une cave insonorisée, affirmant que c’est le seul endroit où elle peut dormir paisiblement. Elle n’est pas la seule dans cette situation, puisque deux millions de Franciliens vivent également avec ces nuisances sonores.
Un plafonnement des vols ?
Les habitants près de l’aéroport de Mérignac à Bordeaux (Gironde) connaissent également ce problème. Jean-Claude Godain, président de l’association AEHDCNA, déclare : « Je suis réveillé deux à trois fois dans la nuit, […] nous demandons un moratoire pour un plafonnement du trafic aérien afin d’arriver à un plafonnement ». Une mesure similaire devrait être mise en place dès novembre 2023 à l’aéroport d’Amsterdam. En France, ce sont 4 millions de personnes qui sont potentiellement affectées par ces nuisances sonores.