Adieu voiture : Lyon adopte une ZFE pour lutter contre les bouchons et les prix de l’essence.

À Lyon, il y a actuellement un grand nombre de résidents qui choisissent de se débarrasser de leur voiture, que ce soit par choix personnel ou contrainte extérieure. En effet, les difficultés liées à la ZFE (Zone à Faibles Émissions), le coût en constante augmentation de l’essence, ainsi que les embouteillages incessants dans la ville, ont poussé les habitants à repenser leur mode de transport. Pour beaucoup, cela signifie abandonner leur véhicule et adopter une approche plus durable et économique en utilisant des modes de transport alternatifs tels que le vélo, la marche, les transports en commun ou les voitures en libre-service. Cette transition a un impact considérable sur le mode de vie des lyonnais, leur permettant de découvrir la ville autrement et de faire des choix plus responsables pour l’environnement.

Des Lyonnais se séparent de leur voiture pour résoudre leurs problèmes

Certains automobilistes lyonnais ont pris la décision de se séparer de leur voiture personnelle pour résoudre divers problèmes liés à leur mobilité tels que le stationnement, les bouchons, l’augmentation des prix des carburants, la ZFE ou encore la pollution. Ils ont partagé leur expérience avec actu Lyon.

Se séparer de sa voiture : témoignage de Laura

Laura Depierre avait une voiture Crit’Air 1, donc non interdite par la ZFE, mais elle a choisi de s’en séparer à cause des coûts financiers élevés et de la difficulté de stationnement dans la ville de Lyon. Elle avait également des problèmes pour rejoindre une station de métro afin de se rendre sur son lieu de travail. Ainsi, elle encourait des frais mensuels de l’ordre de 500 euros sans compter les frais liés aux réparations de sa voiture vandalisée.

Se séparer de sa voiture : témoignage de Nicolas

Nicolas, entrepreneur lyonnais, se plaignait également du coût et de la difficulté du stationnement, mais plus encore de la circulation routière dense. Il possédait une voiture Crit’Air 3 interdite dans la ZFE en 2028, mais a préféré la troquer contre une carte de bus et une trottinette électrique pour des raisons écologiques et économiques. Toutefois, pour lui, la décision de se séparer de sa voiture constitue une privation de liberté, bien qu’il reconnaisse les avantages du transport en commun en termes de gain de temps, d’argent et d’énergie.

Se séparer de sa voiture : témoignage de Virginie

Virginie Ryon, une enseignante, a décidé de se séparer de sa voiture depuis décembre 2020, en utilisant principalement un vélo électrique pour se rendre à son travail. Elle ne parvenait pas à se garer à proximité de son lieu de travail, les horaires des transports en commun n’était pas pratiques pour elle, et elle souhaitais adopter une démarche écologique. Bien qu’elle souffre toujours de certaines contraintes, elle affirme qu’elle n’a pas regretté son choix.

source originale : actu.fr
mode d’écriture : automatique par IA