Abattoir Bazas : actes cruels tolérés malgré enquête L214

48 heures après que des vidéos choquantes prises par l’association L214 aient été rendues publiques, la préfecture de la Gironde annonce les résultats de l’inspection qu’elle a diligentée de toute urgence. Contrairement à ce que beaucoup ont espéré, l’abattoir de Bazas ne fermera pas ses portes, mais des actions correctives impératives doivent être prises dans les prochains jours, selon la préfecture.

Nécessité de mesures correctives

Deux jours après la diffusion de vidéos compromettantes tournées par l’association L214 dans l’abattoir de Bazas, la préfecture de la Gironde annonce que l’activité de l’abattoir sera maintenue mais des mesures correctives doivent être apportées « dans les plus brefs délais ». Ces mesures incluent des aménagements et la correction des « déficiences sur la protection animale ».

Pas d’anomalie majeure

La Direction départementale de la protection des populations, en collaboration avec un vétérinaire expert, a travaillé sur l’inspection de l’abattoir de Bazas après la diffusion des vidéos de L214. La préfecture a rapporté que cette inspection n’a révélé aucune anomalie majeure nécessitant la suspension de l’activité, mais que des déficiences ont été constatées sur la protection animale qui exigent d’être corrigées dans les plus brefs délais.

Mise en place d’une procédure sur l’étourdissement

Les images tournées par L214 ont dénoncé des pratiques cruelles infligées aux animaux dans l’abattoir de Bazas, telles que des coups d’aiguillon dans l’anus ou les yeux et des étourdissements ratés. Le rapport de l’inspection recommande la mise en place d’une procédure systématique pour enregistrer les éventuels défauts d’immobilisation des animaux lors de l’étourdissement. Il préconise également de veiller à la maitrise de l’amenée des agneaux et moutons vers le poste d’abattage tout en respectant l’interdiction des porcelets de moins de 40 kilos. En 2016, l’abattoir a déjà été épinglé pour non-respect des règles. Des mesures correctives ont été mises en œuvre ces dernières semaines par l’abatteur pour corriger les défauts. La présidente de la communauté de communes du Bazadais, Nicole Coustet, a déclaré qu’ils allaient tenir compte de ces images et regrette la tentative de mettre un terme à cette activité.

source originale : La Pause Info.fr
mode d’écriture : automatique par IA