Au mois de juin dernier, lors d’un match opposant l’AC Ajaccio à l’Olympique de Marseille, un père et son fils de huit ans ont été violemment agressés par trois individus. Ceux-ci ont comparu libres devant la justice et ont affirmé leur innocence, niant avoir commis quelque acte de violence que ce soit. Malgré les témoignages et les preuves accablantes, les accusés ont refusé de reconnaître les faits qui leur sont reprochés. Une situation difficile pour les victimes et leur famille, qui attendent que justice soit enfin rendue.
Des sanctions requises contre les agresseurs de Kenzo
Le vendredi 25 août, à Ajaccio, des peines de prison, des amendes et des interdictions de stade ont été requises contre trois supporters de l’AC Ajaccio qui ont agressé un enfant marseillais de 8 ans, atteint d’un cancer, ainsi que sa famille, lors du match entre le club de football corse et l’Olympique de Marseille en juin. Le jugement a été mis en délibéré jusqu’au 8 septembre.
Les prévenus nient les accusations
Les trois prévenus, qui ont comparu libres, ont nié avoir commis des violences, bien qu’ils aient admis être entrés dans la loge où se trouvait la famille de Kenzo pour récupérer le maillot de l’OM que portait son père. Les prévenus sont accusés d’avoir frappé le père de famille et de lui avoir extorqué son maillot. Ils ont fait irruption dans la loge pendant 14 secondes.
Des peines requises avec des interdictions de stade
Le procureur a requis des peines de prison fermes et avec sursis, ainsi que des amendes et des interdictions de stade allant jusqu’à cinq ans. Pour le prévenu considéré comme ayant tenu « le rôle principal », le procureur a requis 18 mois d’emprisonnement, dont 12 avec sursis, une amende de 1500 euros et une interdiction de stade de cinq ans. Pour les deux autres prévenus, il a requis chacun 12 mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 1000 euros et une interdiction de stade de cinq ans. Les prévenus ont exprimé des regrets considérés comme « un peu faibles » par le procureur.
L’affaire a eu un grand retentissement médiatique, jusqu’au président Emmanuel Macron qui a demandé des sanctions « claires et fortes ».
source originale : www.francetvinfo.fr
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